NorDiN_KinG

 
Katılım: 27.01.2006
Good Luck For every one :)
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Son oyun

To Someone i lost

 To someone i lost !!

Le jour, la nuit, insomnie, idée, défi...
Au bord de la folie...
Un soupir, un sourire
qu'importe lumière éclaire
Demain, hier, où est hier ? Où est l'ombre chérie, où est l'image, où commence l'étreinte...
Étreinte désormais éreintée à bout de mots, à bout de tout
Où est le souffle, la brise
d'immortelle à légère, l'aurait il à mes yeux, à mon regard définitivement dérobé ?
Où est le cœur désormais touché, foulé de milles et un ébats, débats insensés de corps et d'humeur
Humeur, plaignante à craintive, froide à maladive
aimée, aimante, désespérante
Étouffant à somnolent... Voleur de passions, violeur d'amour...
Délicat et sombre chanteur de bluettes, où pars tu ? Vers quel autre songe,
serait ce déjà l'éclat d'une autre fleur à peine éclose qui encense tes cordes...
Déflorer, effleurer terme à termes jusqu'au dernier, jusqu'à mettre un terme.

Finir, exploser, imploser, embarrasser le délicat objet, pauvre sujet éméché.
Apothéose inerte, déclamation, fureur. Achèves moi.
Délaisse donc le corps, embrase le cœur, une dernière fois, sombre voix
une dernière fois idéale chanson aux ineffables chaos
Où est la poésie dans tant de mots, de notes
Où est le faux, la fatale erreur.
Quand viendras la dernière note, celle qui jadis sonnât le glas
dessinant mes courbes effrontées, effondrées,
traçant mes vides mes creux
affirmant l'entaille dans trop de détail,
éclatant le verbe, désossant jusqu'à l'âme...

Sang dans l'heure,
Immortel mortifié à chair désincarnée ;
Réincarnée beauté incendiée quand est je cessé, cesser de te toucher, de te voir...
Belle ombre à l'aube de l'apocalyptique genèse, amour mortel
sensé, encenser l'insanité du mot, de l'idée, de l'emprise sur la méprise.
Prenez, offrez, souffrez...
Foudroyante perte, à quoi bon, recréer sans cesse, rejouer encore la théâtrale apparition de l'être vidé
Disparition coupable de l'idéale apparition
Amour parle, ne te tais point...
Parle à ma folle déraison, tue en moi les dernière fougueuses étincelles de vérité.
Mensonge, damnation
des saints enfers, au bel ange déchu, nourrissez moi
Sur l'autel sanctifié, sacrifiez à mes actes des mots.
Coupable dignité, volonté de vivre meurtrière...
A la vie à la mort,
Belle, sombre, désirable faucheuse, offrez moi votre lame et volez mon âme.
Ma plume s'épanche belle dame sur l'horreur putréfiable de vos courbes énigmatiques.
Mon encre vous réclame, vous écrit, vous créée... si près, prenez moi étouffez moi dans votre sombre manteau, dans vos ailes aiguisées...
Harassant fantôme, laissez moi boire de votre lait, téter à la source de l'immortalité, baiser vos lèvres incandescentes, me glisser dans votre ombre évanescente...

Soupir, désir, délire
Immuables vanités aux odeurs rosées, fanées...
Pourpre à carmin, ombre sanguinolente écartelée sur l'autel de l'immondice, de l'inflexible moralité,
mortelle amie de la libre pensée.
Pensée, traitresse aux allures libertines qui m'anime, folie douce aux insensée rumeurs...
Pensée qui coure, qui coule vers toi, vers toi qui déjà embrasse l'immortelle, d'une flamme, d'une petite flamme, elle vient éteindre la tienne...
Et tout mon feu, tout mon être ne touche que l'effroi glacial d'un être qui n'est déjà plus...
Absence qui m'ôte tout gout, tout dégout qui me tient là pourtant, à déclamer en tout sens que rien n'a de sens...
Éphémère. Chute déliquescente.
Apparaitre disparaitre éternelle hébétude
Reste un mot, un non lieu, un constat.
Sans toi, sans toi ne reste que ce mot indélicat, étouffant :
moi.